interviou
la journaliste :
-Alors, messieurs les Soupeurs, une seule question : pourquoi ?
-Ben heu... Pace qu'y a pas de raison ! ça fait partie du patrimoine...
-Les chansons de cul, c'est de la culture ?
-On dit pas "chanson de cul", on dit "chanson de derrière".
-De derrière les fagots !
-(Oh la la, je sens que ça va pas être simple, avec eux...)
 
INTERVIEW INEDITE POUR RADIO-NUIT
(la radio qui n'a jamais vu le jour)
:
le clavier :
-Pour l'appel de la mer, pour l'odeur du grand large, pour le goût du sel sur la langue.
-Et les moules ? T'aimes pas, les moules ?
-Plutôt les huîtres alors, mais calibre n°5 de chez Chanel.
-T'en as déjà goûté des chaudes ?
-Ça existe, des moules froides !?
-On parle des huîtres, pas des moules.
-Tout ce qui chauffe refroidit.
-Oh, toi, ça va ! Commence pas à philophi... à phisolo... commence pas à déconner !
-Ouais, rigole pas avec ça, les fruits de mer, c'est sacré.
le batteur :
-Déshabillez la fille, je vais appeler Madame.
-Madame dort encore, Monseigneur, la partie d'hier au soir s'est prolongée fort tard.
-Ce petit coup de blanc l'aurait-elle grisée ? C'est vrai qu'elle paraissait taquine...
-Oui, la mine piteuse, du tracas jusqu'au cou... elle m'a menti, la sotte. Il faut que je la fouette.
-Le fouet n'est pas sec.
-Cette maison barre en couilles. Donnez-moi un bâton pour sonner quelques berrichons.
(Les choeurs :)
-Taisez-vous, en bas !
-Ta femme vit-elle au champ?
-Oui, et elle habite Laval.
-Alors, envoie-la dans la culture.
(la journaliste :)
-Merci. J'ai rien compris.

-Salut, Fred !
le chanteur :
-Parceque rigoler ça vaut un bon biftèque, parceque ça fait partie du patrimoine culturel, parceque j'aime pas les chansons d'amour, parceque c'est comme ça et que c'est pas autrement, et si t'aimes pas ça j'la r'mets dans ma tchulotte.
le bassiste :
-Parceque.
le guitariste :
-Parceque.
le violoniste :
-Parceque.
l'accordéoniste :
-Parceque aussi.